Tsé, dans la vie, moi, je dis souvent que rien n’arrive pour rien et qu’il n’y a pas de hasard. Ben encore une fois, j’en ai eu la preuve.

Il y a deux semaines, je suis allée chez Emploi-Québec pour faire une demande d’aide pour travailler sur mon entreprise de bijoux à temps plein. C’est un programme spécial pour les travailleurs autonomes qui donne accès à une formation en vente et marketing. Je veux devenir une vraie femme entrepreneur et faire rouler ma business comme elle le mérite, mais pour ça, j’ai besoin d’aller chercher de l’aide et beaucoup de nouvelles connaissances. On en a déjà parlé; je suis une artiste… Mais on va se le dire, je ne suis pas tombée dans le baril des affaires étant enfant donc un petit retour aux études s’impose.

Malheureusement (ou heureusement), un des critères d’admission pour le programme est d’être sans emploi et ce n’était pas mon cas. Je laisse quand même mes infos pour qu’on me rappelle. Un peu embêtée, je retourne chez moi me demandant vraiment ce que je vais faire avec mon travail de commis-vendeuse au salaire minimum que je n’aime pas tellement, mais qui est grandement utile (et sécurisant) pour payer les comptes.

Soudain, le téléphone se met à sonner: c’est ma gérante. Je viens d’être congédié!

Bon, ben voilà un problème de régler. Je peux maintenant me concentrer sur un des autres prérequis.

 

 

 

[Source de l’image : Croisée des chemins par Fred BB sur Flickr]

Laisser un commentaire

Votre adresse de courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *